A PROPOS DE ......




A propos de dopage....sujet " à la mode " dès que certains parlent de cyclisme !

De tout temps l'homme a cherché à améliorer ses performances en employant diverses méthodes: les grecs de l'antiquité avaient recours à des préparations concoctées par des prêtres.
Dans la vie quotidienne, qui n'a jamais eu recours à un remontant, une vitamine de ceci, combien de nos compatriotes se dopent pour être performants,tenir les cadences,atteindre leurs objectifs sinon ils se font " virer " ?
On voit même des "stars" de variétés variées pour ne pas dire a'variées se faire prendre à user de produits dopants (c'est stupéfiant!) qu'ils soient chanteurs ou chanteuses, ou humoristes ( vous me direz qu'il faut être sacrément shooté pour faire le c... ) il est seulement dommage que les procès ne soient pas aussi médiatisés que les procès de sportifs à moins que cette catégorie de personnes ne profite de "circonstances très atténuantes "?
Astérix aussi employait la potion magique comme tout le village d'ailleurs! et le lecteur trouve celà sympathique.

Mais trève de plaisanteries, tous les sports sont gangrènés par ces pratiques de tricheurs, plus les disciplines sont médiatisées, professionnalisées, plus il y a d'argent en jeu, plus les requins sont à l'affût: faire du fric à tout prix ! La santé du sportif n' a pas grande importance, le tiroir caisse justifiant les moyens ! On a vu aussi la raison politique ( dans l'ex-Allemagne de l'Est en particulier ) justifier le recours au " dopage d'Etat " pourrait-on dire. Là aussi la santé de l'athlète passe au dernier rang, l'essentiel est de prouver au monde la supériorité d'un régime politique. On a fait des ponts d'or à ces entraîneurs de toutes disciplines sportives lors de la réunification de l'Allemagne ! Apparemment seulement une faible minorité a été inquiétée; les autres sont recasés.

Mais que des sportifs amateurs aient recours à ces pratiques est scandaleux !
Le manque de contrôles accentue le sentiment de " pas contrôlé - pas pris " le bouche à oreille, le copain du copain qui marche parce que ....
La culture de la performance ! comment se débarrasser de ce fléau ? les uns diront en sanctionnant, les autres diront en éduquant.

Les ravages occasionnés par la plupart des produits sur l'organisme, ne se "paient" que plus tard, combien de ces soi-disant athlètes atteignent l'age de la retraite ? et dans quel état ? combien décèdent prématurément ?
Le jeu en vaut-il la chandelle ?
Certainement NON !
Le sport c'est avant tout un divertissement, ou pour employer un terme à la mode, un anti-stress.
Un moyen de conserver une bonne santé !et certains voudraient la démolir ! Lorsqu'ils ne démolissent que leur propre santé, ce sont des tricheurs; lorsqu'ils démolissent la santé des autres, ce sont des assassins, tous ces "gourous soigneurs" et dealers qui gravitent dans le milieu sportif.

Et le sujet ne concerne pas que le sportif, comme l'écrit un collègue syndicaliste:

Pour garder la pêche au boulot, l’Isoméride permet d’affronter le stress des réunions. Une réalité impossible à quantifier avec exactitude, mais qui inquiète tous les spécialistes de la santé. Il ne fait plus de distinction entre sportif de haut niveau et le cadre en entreprise. Ils baignent tous les deux dans un même contexte de compétition féroce, à cette différence près que le cadre dispute un match chaque jour. C’est un dopé du quotidien. Prenez une dose de passage aux 35 heures, ajoutez-y une charge de travail supplémentaire, mélangez-le tout avec une ration de crise économique et vous obtiendrez la base explosive du cocktail qui conduit les cols blancs à se doper. Fonctionnant comme un microcosme social, l’entreprise est loin de mettre à l’abri de la consommation de médicaments. Au contraire, l’environnement professionnel favorise souvent les abus. Pour le salarié impliqué dans son travail, la recherche de la performance devient cruciale. Poussé par l’exigence du résultat, il doit trouver un moyen de l’obtenir coûte que coûte. Une urgence aux relents de piège dans lequel le salarié lamda fini par tomber. La direction lui propose de participer à la création d’un nouveau service. Il s’investit dans ce projet, déborder de travail, il accepte de mettre le paquet mais plus il avance, plus on lui demande. C’est comme vouloir retenir un rouleau compresseur dans un tunnel en pente. Il fait une dépression. Il perd tout contrôle de lui-même. Un sentiment de ras-le-bol général accompagné d’angoisses nocturnes. Il commence à prendre des antidépresseurs. Comment en arrive –t-on à prendre son premier comprimé ? A cause d’une fragilité personnelle ou du fait d’une charge de travail trop lourde ?C’est un peu l’histoire de l’œuf et de la poule. Mais une chose est sûre : les personnes à qui les médecins remettent leur première prescription d’antidépresseurs ou d’anxiolytiques viennent toujours consulter à cause d’un contexte de boulot trop difficile. Il existe très peu de dépressifs à l’origine. Ce sont très souvent les conditions de travail qui poussent à une consommation abusive et mal maîtrisée d’antidépresseurs. Depuis deux ou trois ans, tous les profils sont concernés, femmes ou hommes, cols blancs ou ouvriers, jeunes ou moins jeunes… Quel que soit le secteur d’activité.

A méditer !

Si cela vous intéresse, voici l'adresse du site internet de Jeunesse et Sports où vous trouverez la liste des produits et méthodes interdits:
http://www.jeunesse-sports.gouv.fr/francais/mjsdpliste.htm"


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